Des passeports vers la science ouverte ?

Les programmes d’indexation collaborative ont la côte. Mais il y a parfois un loup car les données que vous rentrez patiemment pendant des heures, des jours, parfois même des mois entiers, ne sont en retour pas toujours accessibles au plus grand nombre.

Source : enenvor.fr

Les Archives municipales de Saint-Brieuc, dans les Côtes d’Armor, viennent de lancer un programme d’indexation collaborative relative aux passeports intérieurs. Peu connus, ces papiers d’identité sont instaurés au début du XIXe siècle et sont nécessaires pour sortir d’un canton. S’ils tombent en désuétude sous le Second Empire et l’avènement du chemin de fer, ils n’ont pas été officiellement supprimés et constituent une source passionnante. L’opération lancée par les Archives municipales de Saint-Brieuc aura d’ailleurs certainement le mérite de placer un coup de projecteur sur cette archive. Pourtant, quoi que parfaitement dans l’air du temps, cette initiative appelle quelques commentaires.

Une interface moderne et efficace mais imparfaitement traduite et renvoyant à un document dont l’indexation peut être délicate.

Malgré une interface à dominante anglophone et imparfaitement traduite en Français, la prise en main de l’outil semble relativement aisée et ne pas poser véritablement problème. C’est sans doute là la partie la plus simple de ce programme car l’indexation en elle-même semble autrement plus ardue que celle requise, par exemple, par le défi 1 jour 1 poilu. Non seulement la source est beaucoup plus difficile à déchiffrer que les fiches de morts pour la France du site Mémoire des hommes mais les instructions sont nettement plus complexes : « Écrire le nom de famille (avec la capitale initiale) suivi d’une virgule puis le prénom, (avec sa capitale initiale) », respecter les accents…

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